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Polonaise. Amoureuse de chaque petit mot prononcé en français. Passionnée de l'art et de la beauté, une femme qui recherche sa place dans le monde qu'elle ne comprend pas trop bien. Paumée quelque part entre une sensibilité profonde et un réalisme cruel de la vie. Je m'appelle Martha, j'observe, je ressens, je vis. Je viens de nulle part, je me dirige vers le destin.
☆ Polonaise, je suis désolée pour les fautes de français que j'essaie toujours de perfectionner.

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"On ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car on n'a qu'une vie et on ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures. (...) Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation." Dans la vie, il n'y a pas d'esquisses. Tout ce que l'on fait, c'est déjà un acte irréparable, que l'on ne peut pas effacer à l'aide d'une gomme magique. Un triste constat plus que vrai. 

Le chaos, c'est le mot le plus adéquat qui me vient à l'esprit quand je pense au  fameux chef-d'œuvre de l'auteur tchèque - Milan Kundera. Le titre mystérieux qui m'a attirée ne me semble point le sujet principal du roman, pourtant il perce à travers de nombreux nuages tels que la question de la sexualité, du hasard, de la passion et de la simplicité, de la trahison, de l'amour et du corps. 

Tomas, Tereza, Sabina, Franz vivent. Ils ne disposent pas de période d'essai, ils ne peuvent pas dessiner des esquisses. Ils vivent, chacun à sa propre manière, chacun avec sa propre vision du monde. Tout cela dans une période assez particulière et dure pour les Tchèques. 
La vie libertine de Tomas prend assez beaucoup de place parmi les pages de "L'insupportable légèreté de l'être''. Il admet avoir déjà couché avec deux cents femmes en recherchant de l'inimaginable. Tereza est une femme faible et perdue qui ne connaît que le monde de Tomas qu'elle accepte parce qu'il diffère à celui de sa mère. Sabina lui est complètement opposée - elle incarne une femme forte et féministe, ayant une âme d'artiste elle ne cesse pas de trahir pour sortir du rang. Elle n'aime pas, pour ne pas renoncer à la force. Franz ressemble à un bon père de famille, jusqu'au moment où il décide d'arrêter de créer seulement une image et trouver son propre bonheur. Ils me semblent tous malheureux, s'agitant dans la vie qu'ils n'arrivent pas à apprivoiser même au dernier moment.

Après avoir lu de nombreux commentaires des gens enchantés par cet ouvrage, j'ai attendu beaucoup. Je suis un peu déçue. Je n'ai certainement pas attendu un roman qui me ferait réfléchir à la légèreté avec laquelle on prend le corps humain qui ne signifie rien en étant si important. Deux pôles de l'amour, es muss sein qui ne permet pas à Tomas d'être conscient de ses propres actes, les perceptions différentes du hasard, les vies qui n'ont pas de sens en fait. Une avalanche de pensées beaucoup trop chaotiques déclenche dans mon cerveau quand j'essaie d'y réfléchir. Ce livre, c'est un véritable chaos triste qui m'a apporté des pensées bien trop amères sur la vie.

"La nostalgie du Paradis, c'est le désir de l'homme de ne pas être homme."